Nous sommes très heureux d'avoir pour parrain du festival Jammeh Diangana, acteur de rennom, connu notamment pour son rôle dans Banlieusards (2019), et plus récemment dans La Cage sur Netflix (2024).
Aujourd'hui plus que jamais, les jeunes de 16 à 25 ans sont au cœur des transformations sociales et des mouvements qui questionnent notre monde. Qu'il s'agisse de justice sociale, d'écologie, de droits humains ou de liberté d'expression, les révoltes prennent mille formes et parlent aux nouvelles générations de manière puissante. Le projet Hypercut Festival propose d'explorer ce thème universel et intemporel à travers le prisme de la jeunesse. Notre ambition ? Offrir aux jeunes un espace d'expression, de réflexion et de création, pour qu'ils puissent non seulement se réapproprier le concept de révolte, mais aussi le réinventer à leur manière.
Ce sujet transgénérationnel et transdisciplinaire donne à réfléchir sur le monde qui nous entoure. Le court métrage, par son efficacité, permet à chacun de témoigner sur ce que lui inspire la révolte. Nous invitons donc à questionner la notion de révolte dans ce festival. Qu’est-ce que la révolte pour vous? Chacun peut l’envisager comme il le souhaite. Il y a d’abord la révolte politique qui passe par la manifestation, la révolte contre les discriminations en tout genre, contre la société et contre l’injustice. Mais, il y a également la révolte intime et personnelle: se révolter contre les normes de la société, se libérer des contraintes familiales, sociales, ou même psychologiques.
C’est aussi une révolte intérieure comme la lutte interne d’un individu contre ses propres peurs ou ses incertitudes. La révolte peut se traduire par la rébellion familiale : s’énerver contre ses parents, la remise en question des traditions ou des valeurs imposées par la famille, la quête d’indépendance et de liberté.
La création cinématographique, notamment avec l'utilisation de smartphones, représente une forme de rébellion contre les codes du cinéma traditionnel. L'art est un moyen de résistance et donc de révolte. C’est un moyen d’expérimentation et de provocation. C’est pourquoi, en autorisant uniquement le smartphone dans la réalisation des courts métrages amateurs, nous voulons montrer que tout le monde peut se révolter même avec peu de moyen. Nous voulons mettre à portée de tous la création artistique, et cet usage des smartphones est pour nous crucial pour permettre à chacun de s’exprimer peu importe son origine sociale ou ses antécédents artistiques.
Pendant cette journée de concours de courts-métrages venez rire, admirer, réfléchir et vous amuser. Nous prévoyons la diffusion de ces courts-métrages réalisés par des amateurs, avec des entractes artistiques ( danse, concert de rap, MC).
Alors rejoignez-nous !!