Le centre d'art contemporain "La Panacée" fonctionne en régie, c'est-à-dire que la ville de Montpellier gère directement le lieu. Il s'inscrit dans une série d'initiatives qui ont comme but le support de la création artistique contemporaine. Nous y avons rencontré la directrice Anaïs Danon et le médiateur culturel Michel Alonso qui sont tous les deux des fonctionnaires territoriaux.
Pour leur première exposition, "Conversations électriques" ils ont réuni jusqu’à 72 000 personnes, attirées par le côté expérimental de leur programmation. Celle-ci tourne autour trois axes: les arts visuels, le numérique et les nouvelles écritures. Les artistes présentés essayent de réinterroger le monde actuel dans ses mutations fondamentales.
Le propos de "la Panacée" c'est de récréer un espace public à travers l'interactivité et l’innovation. On y trouve un grand café, cinq espaces d’expositions, une salle pédagogique, un centre de ressources, un auditorium, cinq ateliers de production et aussi une résidence universitaire. Un patio vert vient structurer l'espace et aussi rappeler les anciennes fonctions du bâtiment: Collège Royal de médecine, École spéciale de Pharmacie et Laboratoire National de Santé.
Le budget de fonctionnement pour 2013 est d’un million d’euro, l’effective est de 19 membres repartis dans les différents pôles : Direction / Pôle ressources / Régie technique/ Pôle artistique/ Pôle culturel / Centre de ressources. Le dernier dispose d'une technologie de pointe et d'une bibliothèque en expansion.
"La Panacée" organise plusieurs partenariats avec d’autres structures montpelliérianes tel le centre dramatique national « Humain Trop Humain » ou encore le cycle de conférences L’«Agora des savoirs».
