
Construit au début du XXe siècle, l’opéra de Lille renaît en 2003 – après cinq années de travaux – sous l’impulsion de l’opération Lille 2004. Très rapidement, la réouverture de cette institution suscite l’adhésion large et enthousiaste du public. Comme nous l’exposèrent Karine Desombre, responsable des relations avec le public et Marion Fraccola, responsable accueil et billetterie, l’objectif reste l’accessibilité à tous. Mais par quels moyens ?
La préoccupation majeure des chargées des publics est clairement le public lambda, et comment faire venir ce nouveau public à l'opéra. Les offres proposées sont dès lors multiples. Un important travail en direction du secteur scolaire est notamment mis en place. Sous cette impulsion, l’opéra propose aux groupes d’étudiants des tarifs avantageux. D’un point de vue plus social, l’opéra a également mis en place le système « Bus-opéra » qui consiste à aller chercher certains spectateurs dans leur commune - tout en leur offrant un accompagnement préalable ou une présentation dans le bus. D’autres projets du même type viennent se greffer à ces actions tels que le dispositif « Crédits loisirs » permettant aux personnes les plus défavorisées d’accéder à la culture. C’est dans cette politique que s’inscrivent également les fameux « Happy days ». Lors de ces journées, concerts, spectacles, ateliers et répétitions sont ouvert à tous. Lors de notre visite, nous avons d’ailleurs eu la chance d’assister aux préparatifs du Happy day du Kathakali. Toutes ces actions soulignent bien leur volonté de faire découvrir ce « temple » dédié à la musique et à la danse au plus grand nombre. Pour notre part, nous sommes séduits, et nous souhaitons à l’opéra de Lille un nouveau siècle de réussite.