À quatre ans, elle tombe dans la marmite de la danse. Une chute enchanteresse. Déterminante, aussi, car elle contribue à son actuel virage professionnel.
Avant ce changement de cap, elle a choisi une autre voie que la culture et l'art. Une voie qui fait aussi la part belle à l'esthétisme et aux expériences sensorielles : l'industrie cosmétique et la parfumerie. Chef de projets puis ingénieur technico-commercial, elle imagine et conçoit des produits adaptés à un "public" donné. Une "chef cosméto", tout à ses ingrédients, textures et fragrances. Elle perce également les secrets de l'industrie en devenant journaliste pour un magazine de presse professionnelle.
Et voilà qu'elle se souvient du plongeon dans la marmite. Le mouvement dansé l'a toujours accompagnée. Elle passe plus de temps dans les lieux culturels que dans les boutiques de beauté. Elle vibre plus devant une chorégraphie de Pina Bausch que devant une crème anti-rides. Il faut agir.
Place à la réflexion. La marmite est en pleine ébullition. Une piste émerge : celle de la médiation culturelle. Alliance d'artistique et d'utilité sociale. Vectrice de partage et de transmission, deux valeurs qui lui tiennent d'autant plus à coeur si elles touchent au langage corporel.
Débute alors l'exploration du milieu : elle échange et se nourrit des parcours de ces mordus des relations avec les publics, de l'éducation artistique... Elle mène diverses missions auprès de publics éloignés de la culture (enfants et adolescents hospitalisés, migrants, détenus...). Elle est séduite.
La suite ? C'est une première concrétisation du projet avec l'intégration du Master 2 Conduite de projets culturels - connaissance des publics, à Nanterre. Cette formation, elle l'envisage comme un tremplin pour s'en aller valser sur de nouveaux chemins, à la rencontre des publics de la culture.