Ayant grandi en zone rurale, le lycée où j'ai passé mon bac était de fait, l'endroit où les élèves passaient le plus clair de leur temps (même s'ils n'avaient pas cours). J'avais donc à coeur de m'y investir afin de faire de cet établissement un vrai lieu de vie et de partage -culturel notamment-. J'ai d'abord rejoint le Conseil de la Vie Lycéenne qui organisait divers événements tout au long de l'année, puis au sein d'une petite équipe, nous avons monté un journal lycéen élu "Coup de coeur" de l'académie Orléans-Tours. Ces deux expériences ont été très formatrices car il s'agissait déjà d'organiser des projets sous contraintes (budgétaires, temporelles, direction de l'établissement etc.).
En arrivant à Lille, j'ai alors pu assouvir mes désirs -voire lacunes- culturels en trouvant des théâtres, cinémas et musées dont les programmations me satisfaisaient enfin. Parallèlement à cela, les deux ans passés en CPGE m'ont permis de considérablement développer ma culture générale.
Arrivée à Paris, je peux davantage épancher ma soif de culture. A l'université, je découvre également la 'pratique' de la sociologie (réalisation d'enquêtes) et réalise qu'il peut s'agir là d'un outil précieux pour les professionnels de la culture souhaitant élargir leur public.
Ainsi, la démocratisation culturelle et l'accès à la culture sont des enjeux qui me tiennent particulièrement à coeur et ce, tant pour des quartiers relevant de la politique de la ville que d'espaces -ruraux- faiblement dotés d'infrastructures culturelles.